« Est dysgraphique, toute personne présentant une écriture déficiente, sans qu’aucun trouble ou déficit intellectuel et/ou neurologique important ne soit avéré » J. AJURIAGUERRA (neuropsychiatre et psychanaliste).
Si l’écrit peut être « bien par moment », il ne peut être tenu sur la durée. Ce n’est pas faute de vouloir bien faire mais c’est parce que l’acte d’écriture est coûteux en énergie, en douleurs.
Laisser une trace qu’elle soit écrite ou dessinée n’est pas chose aisée.
La rééducation a pour objectif de rétablir un geste graphique afin qu’il gagne en souplesse, en simplicité, en fluidité pour qu’il devienne agréable et efficient, tout en restant très personnel.
En effet, une écriture destructurée, inefficace, difficile peut avoir de lourdes conséquences.
L’excès d’énergie engendré dans l’acte d’écrire nuit à l’attention, à la concentration, à l’application des apprentissages, détériore l’estime de soi, la confiance et peut déclencher ou accentuer les difficultés scolaires pouvant aller jusqu’à l’échec scolaire.